La Kabbale (de arte cabalistica)

Titre

La Kabbale (de arte cabalistica)

Auteur(s)

Johann Reuchlin; trad. par François Secret

Adresse de publication

Paris

Aubier-Montaigne

1973

Pagination / Durée

319 p.

Résumé

Max Brod, l'ami de Kafka, qui acheva sa vie littéraire en publiant un Johann Reuchlin et son combat, s'étonnait que le chef-d'oeuvre du héros de la querelle des hommes obscurs, le De arte cabalistica, n'ait jamais été traduit dans une langue moderne. De fait G. Scholem, qui a renouvelé les études sur la Kabbale, a caractérisé cette oeuvre de Reuchlin comme le premier exposé systématique d'un courant de pensée révélé en domaine chrétien par Jean Pic de la Mirandole.
Si bien des pages du De arte cabalistica sont passées dans un ouvrage souvent traduit celui-là, le De occulta philosophiea de H. C. Agrippa, seule la lecture de l'oeuvre originale permet de mieux entendre les siècle des Bibles polyglottes, où le Collège royal fondé par François 1er comptait plus de lecteurs en hébreu que de lecteurs en grec et en latin. Par-delà le XVIIe siècle, qui vit paraître la fameuse Kabbale denudata, et jusqu'en plein XIXe siècle, qui connut la naissance de l'Occultisme, le De arte cabalistica resta une mine pour les théosophes. Et sa consultation peut encore élcairer les études des courants de pensée ésotériques.

Public

Adultes

Collection

Pardès : études et textes de mystique juive